Depuis le début du soulèvement en Iran le 16 septembre, suite à l’assassinat dans les geôles de la police des mœurs d’une jeune fille, Mahsa Amini, qui refusait d’ajuster son voile, la violence de la répression a fait 287 victimes civiles, dont 46 enfants, selon un comptage de Human Rights Activists News Agency (HRANA).
Le Collectif de solidarité avec le peuple iranien de Strasbourg (Csapi) appelle à une nouvelle manifestation samedi 5 novembre de 16h à 18h, une courte marche de la place du Corbeau à la place de la Solidarité. Le Collectif dénonce les nouvelles cibles du régime, étudiants et lycéens.
Les blessés sont directement arrêtés dans les hôpitaux par la police, selon le Collectif qui dénonce également des arrestations d’étudiants et d’artistes en pleine nuit, chez eux et des pressions sur les familles des manifestants arrêtés, appelées à témoigner contre eux devant les caméras de la télévision nationale.
Depuis le début du soulèvement, les autorités iraniennes ont arrêté 51 journalistes. Parmi ceux-ci, Niloufar Hamedi et Elaheh Mohammadi qui ont raconté l’histoire de la jeune iranienne dans leurs journaux respectifs. Elles ont été arrêtées par les Gardiens de la révolution, la police politique du régime, qui les accuse de travailler pour la CIA. Vahid Shamsoddinnezhad a également été arrêté le 28 septembre. Âgé de 30 ans et récemment diplômé de l’Ecole supérieure de journalisme (ESJ) de Lille, il s’était rendu en Iran pour Arte.
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