Les 20 et 26 janvier, des étudiants avaient déjà manifesté pour la mise en place par le gouvernement de mesures contre la précarité étudiante.
Celle-ci a été fortement aggravée par le confinement et par les cours en ligne, favorisant le décrochage scolaire, notamment dû aux mauvaises conditions du travail à distance.
Des premières mesures fin janvier
Suite aux premières manifestations, le gouvernement a annoncé la mise en place de “chèques psy” permettant de consulter un psychiatre gratuitement. L’autre mesure importante est la possibilité de bénéficier de “repas à 1 euro” qui donnent le droit pour tous les étudiants, boursiers ou non, à deux repas par jour à faible prix dans les restaurants universitaires.
Cependant, des étudiants jugent ces mesures insuffisantes face à l’ampleur de la précarité de certains. Une troisième manifestation est organisée le 18 février à 13 heures, au départ de la place de la République.
Depuis février, une réouverture limitée
Les universités, fermées aux étudiants depuis le 30 octobre 2020, ont rouvert leurs portes depuis le début du mois de février, mais avec seulement un cinquième de l’effectif total sur place. Les étudiants réclament la réouverture complète, et ce avec des moyens humains supplémentaires, c’est-à-dire avec l’embauche de davantage de professeurs et de personnels.
Ils désirent également la mise en place la plus rapide possible de mesures d’aide “immédiates et pérennes pour tous les étudiants et étudiantes, sans distinction de nationalité”.
Les masques et le gel hydro-alcoolique constituent également un budget supplémentaire de plus d’une trentaine d’euros par mois. C’est pour cette raison qu’une autre revendication sera l’obtention de gel et de masques gratuits.
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