En juin 2018, les militants de la Vélorution avaient obtenu des aménagements cyclables sur l’avenue des Vosges, à Strasbourg. Cette année, les mobilisés réclament la mise en place de pistes cyclables à Schiltigheim, route du Général de Gaulle et route de Bischwiller. Pour l’instant, ces axes structurants en sont totalement dépourvus.
Pour faire entendre leurs voix, les cyclistes se rejoindront place de la République, à Strasbourg, vendredi 26 avril 2019 à 19h. Ils rouleront jusqu’à la route de Bischwiller, à Schiltigheim.
Une circulation dangereuse
Avec ses 32 000 habitants, Schiltigheim est la ville la plus dense de l’Eurométropole de Strasbourg (EMS). Pourtant, elle ne dispose que d’un nombre restreint d’aménagements cyclables. En 2017, les usagers de la bicyclette attribuaient une mauvaise note à la commune : seulement 2,73/6, d’après le baromètre des villes cyclables de la Fédération française des usagers de la bicyclette.
Et pour cause : la ville fait figure de mauvais élève comparé à ses voisines. Ses deux plus grands axes routiers, route du Général-de-Gaulle et route de Bischwiller n’offrent que des conditions de circulation dangereuses pour les cyclistes. Ils ne disposent d’aucune voie réservée et les cyclistes se voient contraints d’éviter les voitures, malgré une circulation très dense.
« Schiltigheim suffoque »
Chaque jour, ce sont 15 000 véhicules route de Bischwiller et 14 000 route du Général-de-Gaulle qui traversent Schiltigheim. Une situation qui inquiète quant à la qualité de l’air, alors que la commune ne laisse que peu d’alternatives à la voiture.
Récemment, Greenpeace montrait sur une carte interactive le taux dangereux de dioxyde d’azote auxquels sont confrontés les riverains des deux axes principaux de Schiltigheim, qui voient passer de nombreux écoliers quotidiennement. Pour Vélorution, « Schiltigheim suffoque », et il y a urgence à agir. Le collectif attend une réponse à son action avant les élections municipales de 2020.
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