Dans le quartier du Neuhof à Strasbourg, un bâtiment hautement sécurisé attire l’œil. Dissimulée derrière le gymnase du Stockfeld et entourée de terrains vagues, l’agence européenne EU-Lisa est protégée par deux lignes barbelées surplombées de caméras. Aux alentours du bâtiment, les agents de sécurité portent au cœur un petit drapeau bleu aux douze étoiles. Des véhicules immatriculés en France, au Luxembourg, en Belgique et en Allemagne stationnent sur le parking.
Créée en 2011 et opérationnelle depuis 2012, l’agence européenne pour la gestion opérationnelle des systèmes d’information à grande échelle (EU-Lisa) développe et fait fonctionner les bases de données de l’Union Européenne (UE). Ces dernières permettent d’archiver les empreintes digitales des demandeurs d’asile mais aussi les demandes de visa ou les alertes de personnes portées disparues.
>
Cet article fait partie de l’édition abonnés. | Déjà abonné ? Connectez-vous
Chargement des commentaires…