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La loi immigration, une machine à paupériser

Le texte conditionne certaines prestations sociales à une durée de présence sur le territoire. Le collectif Nos services publics estime qu’entre 110 000 et 700 000 personnes vont basculer dans la pauvreté, voire la très grande pauvreté, dont des dizaines de milliers d’enfants.

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La loi immigration, une machine à paupériser
Distribution du Secours populaire français rue du Hohwald durant l’été 2022.

Sitôt la loi immigration votée, le 19 décembre 2023, les associations de lutte contre la pauvreté se sont alarmées du risque de paupérisation d’une frange de la population étrangère en France. Cette loi signe une rupture morale forte. Elle acte, entre autres, un durcissement de l’accès aux titres de séjour et des dispositions législatives à la philosophie empruntée à la droite et à l’extrême droite.

Une « préférence nationale déguisée »

L’article 19 met ainsi fin à l’universalité du versement de certaines prestations sociales, si cette disposition passe le filtre du Conseil constitutionnel qui doit se prononcer le 25 janvier. Leur perception sera désormais conditionnée à une durée de présence sur le territoire d’au moins cinq années ou d’une durée d’activité professionnelle minimale.

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