« Nounours ! Toi t’es cinquantième ! », crie Aziz à Jean-Philippe devant la porte d’entrée du conseil de prud’hommes, bravant la neige de ce vendredi 22 novembre. Ils sont une dizaine autour, à scruter une liste de 58 anciens salariés de Clestra. Tous demandent à être indemnisés pour licenciement sans cause réelle et sérieuse après la liquidation judiciaire de l’usine productrice de cloisons pour bureaux. Ils sont plus d’une trentaine à être venus pour la première audience d’une procédure qui durera au moins un an. Les anciens collègues, aujourd’hui camarades de lutte, repassent vite aux nouvelles plus immédiates. « Je viens de passer un entretien chez BMW. Le problème c’est que je n’ai pas de réponse avant janvier… S’ils me disaient oui, oh punaise ! », s’exclame un ex-salarié de Clestra.

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