Le modèle d’Alsace Digitale, c’est « La Cantine numérique », un espace de travail où les start-ups parisiennes viennent poser leurs ordinateurs, et organiser régulièrement des rencontres autour des thèmes qui font bouger le web. Ils n’appellent pas ça des colloques d’ailleurs, ils appellent ça des « barcamps« . Car dans les barcamps, tout est collaboratif, même l’organisation, même la distribution de la parole.
Donc pourquoi ne pas reprendre l’idée pour Strasbourg ? La métropole alsacienne a bien suffisamment de geeks innovants pour les faire phosphorer ensemble. Les porteurs du projets se sont illustrés dans l’organisation de plusieurs barcamps locaux et dans l’organisation d’un « startup week-end« , sorte de marathon de trois jours pour monter et lancer une entreprise sur le web à partir d’une idée, grâce à l’accompagnement de parrains.
Bref, l’idée est née il y a un an environ et c’est finalement après bien des péripéties réglementaires et juridiques que le lieu finira par ouvrir le 2 avril, à Rivétoile à Strasbourg. Il préfigurera d’une implantation définitive dans le môle Seegmuller rénové, quelque part entre 2013 et 2014.
La Plage Digitale proposera des bureaux, à louer en baux précaires, et des espaces communs comme des salles de réunion et de détente où sont censées naître les Facebook de demain. On appelle ça le « coworking », ou travail collaboratif si on veut rester ringard. Rue89 Strasbourg fera partie de cette aventure numérique de la ville et s’en réjouit. On prévoit d’être les pénibles de cet espace sonore policé, où dominent les petites frappes sur les claviers.
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