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Le terrain du golf de la Sommerau occupé par les opposants

Sur Rue89 Strasbourg : Golf de la Sommerau : 18 trous sans fonds (tribune)

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L'Apes et Alsace Nature ont mis en place une veille pour empêcher les engins de chantier d'accéder au site (doc remis)

L'Apes et Alsace Nature ont mis en place une veille pour empêcher les engins de chantier d'accéder au site (doc remis)
L’Apes et Alsace Nature ont mis en place une veille pour empêcher les engins de chantier d’accéder au site (doc remis)

Une vingtaine d’opposants à la construction du golf de la Sommerau, près de Marmoutier, occupent depuis ce matin une partie des terrains où doit se construire le futur parcours de golf de la Sommerau. Ils ont bloqué avec leurs voitures les chemins d’accès au site.

L’opération est menée par l’Apes (association pour la préservation de l’environnement de la Sommerau) et Alsace Nature qui craignent que les travaux ne débutent avant que ne soient épuisés les recours judiciaires. Pour Stéphane Giraud, directeur d’Alsace Nature, il en va de la préservation d’un écosystème :

« Deux recours sont toujours en cours d’instruction mais surtout le syndicat mixte n’a pas obtenu les dérogations à la destruction des espèces protégées. L’État n’a pas tiré les enseignements de la mort de Rémi Fraisse (opposant au barrage de Sirvens , ndlr), partout en France des citoyens s’organisent pour « un autre monde » remettant au passage les accords plus ou moins secret entre nos dirigeants et les puissants de ce monde. »

Un dialogue qui s’annonce compliqué

L’Apes et Alsace Nature prévoient de maintenir sur le site une veille permanente de cinq personnes, capables de mobiliser tous les opposants du voisinage en quelques coups de fil en cas de besoin. Mais pour Stéphane Giraud, il ne s’agit pas d’une opération de blocage total :

« On est dans le dialogue avec le syndicat mixte du golf. On n’est pas là pour exiger qu’ils arrêtent la construction du golf. On veut simplement qu’ils respectent les règles pour la préservation de l’environnement et attendent que les recours soient éteints avant de commencer les travaux. »

Pour le maire de Saverne, Stéphane Leyenberger, il n’est pas question d’attendre :

« La fin des recours juridiques, c’est dans deux ans ! Ce serait la fin du projet et contraire à nos engagements. Les travaux débuteront donc très vite, d’autant que les permis de construire arrivent à échéance en février 2015. On aura avec les opposants un dialogue constructif, s’il reste dans le cadre du débat républicain. »


#Alsace Nature

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