L’association de soutien aux Coop d’Alsace (ARSCA) continue de militer contre le plan de restructuration du groupe de l’actuel PDG, Christian Duvillet. Vendredi matin, Philippe Spitz, président de l’association, et Dominique Bézu, vice-président, ont de nouveau appelé les élus régionaux à intervenir pour empêcher que les groupes Leclerc et Casino n’entrent au capital de sociétés du groupe Coop.
Le plan de Christian Duvillet conduirait selon eux à un démantèlement du groupe et à la fermeture, à plus ou moins brève échéance, des magasins de proximité.
La Coop prévoit de céder à Leclerc 34% du capital de la société gérant les six hypermarchés (ex-Rond Point) déjà sous enseigne Leclerc et 22 supermarchés actuellement sous enseigne Leclerc Express. Christian Duvillet est en discussion avec Casino pour l’approvisionnement des quelque 140 magasins de proximité, les « Point Coop ». Le groupe n’a plus vraiment le choix, il est sous mandat ad hoc depuis un an et endetté à hauteur de 120 millions d’euros.
Mais selon Philippe Spitz et Dominique Bézu, il y a encore une chance de sauver le modèle coopératif sur lequel s’est bâti le groupe de distribution alsacien. Ils font valoir que les « Point Coop » pourraient accueillir d’autres services (Poste, colis, paniers Amap…), que les 170 000 sociétaires pourraient être sollicités financièrement et que la dette pourrait être restructurée sur les bases de nouvelles relations entre les fournisseurs, les créanciers et les sociétaires.
Le PDG de la Coop, Christian Duvillet, ne croit pas à ce plan :
La restructuration permettra de revenir à l’équilibre et de sauvegarder le maximum d’emplois et de points de vente. Il n’y a pas d’autre plan que celui est en cours.
Les sociétaires votent sur le plan de Christian Duvillet lors d’assemblées générales tout au long du mois de juin. Cet été, les premières transformations de Point Coop débutent et tout devrait être bouclé en octobre.
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