C’est la fin de la crise ouverte entre le Vatican et l’archevêché de Strasbourg. Jeudi 20 avril, l’archevêque de Strasbourg Mgr Luc Ravel a annoncé par communiqué : « Alors que nous sommes entrés dans ce magnifique temps de Pâques, j’ai présenté ma démission au Saint-Père, pour qui je prie tous les jours ». Conscient de la contestation suscitée par son management jugé autoritaire au sein du diocèse, l’ancien évêque aux armées rappelle son engagement contre les agressions sexuelles et viols au sein de l’Église catholique :
« J’ai toujours agi au plus près du droit et de ma conscience (…) pour prendre des mesures difficiles, mais qu’on m’aurait ultérieurement reproché de ne pas avoir prises, au vu des éléments en ma possession (…) Ce souci de la vérité et de la justice que j’ai toujours cherchées à l’égard des prêtres, des fidèles, et en particulier des personnes victimes que je n’oublierai jamais. »
La nouvelle ravira sans doute les plus de 1 100 signataires de la pétition pour la démission de Luc Ravel. En juillet 2022, le Vatican a annoncé le début d’une « mission apostolique », une forme d’enquête interne au diocèse, concernant l’archevêque de Strasbourg. Depuis, aucune annonce officielle n’avait été faite du côté de Rome, mais nombreux étaient les fidèles catholiques convaincus que le Pape François avait demandé la démission de l’archevêque strasbourgeois.
Le successeur de Luc Ravel n’est pas encore connu. Contactée, la communication du Vatican n’était pas en mesure de donner plus d’informations sur le futur de l’archevêché de Strasbourg. Il est possible qu’un archevêque temporaire soit nommé dans l’attente d’une nomination officielle.
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