Tout commence en janvier 2019, lorsque les policiers de la sûreté départementale sont prévenus que Clémence fournit de la résine de cannabis à son compagnon détenu à la prison d’Oermingen, Outhmaine, lors de leurs séances de parloirs. Les policiers arrêtent la jeune femme à la gare de Strasbourg en possession de 80 grammes de résine de cannabis estampillée « PSG ». Ils perquisitionnent son domicile à la Meinau et là bingo : 305 g de la même résine dans un placard, une balance, des cartes SIM mais surtout 60 kg de résine de cannabis dans deux « valises marocaines » placées dans le coffre d’une Peugeot 307 garée dans le parking.
Transport et trafic de drogues, détention d’armes de guerre
À partir de là, l’enquête change de dimension puisque les policiers ont le sentiment d’avoir accès au produit d’un trafiquant, et non plus seulement de consommateurs. Les investigations dureront près de deux ans et mèneront les policiers strasbourgeois jusqu’à Bruxelles et Paris. À l’issue, neuf personnes sont prévenues de divers chefs d’inculpation allant de détention, transport et trafic de drogues, et détention d’armes de guerre pour deux d’entre eux. L’audience doit se tenir devant le tribunal correctionnel de Strasbourg, de mercredi 30 à jeudi 31 août.
Cet article fait partie de l’édition abonnés. | Déjà abonné ? Connectez-vous
Abonnez-vous maintenant pour poursuivre votre lecture

Déjà abonné⋅e ?
Connectez-vous
Chargement des commentaires…