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J.S. Ondara raconte son rêve folk américain à l’Espace Django vendredi

La notion de rêve américain prend tout son sens quand on découvre J.S. Ondara. Jeune songwriter kenyan maintenant installé à Minneapolis, il affole la presse musicale, qui y voit la relève de Bob Dylan ou de Neil Young. À vérifier vendredi soir sur la scène de l’Espace Django.

Son

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J.S. Ondara raconte son rêve folk américain à l’Espace Django vendredi

Il naît à Nairobi, écoute la radio, y tombe amoureux de la musique. C’est ainsi qu’on pourrait raconter le début du conte de J.S. Ondara. Pour un enfant issu comme lui d’une famille plus que modeste, impossible pourtant d’assouvir sa passion via un instrument. Alors il commencera à chanter, beaucoup, et à écrire des chansons, très vite. Dès 8 ans, en fait. Le conte de J.S. Ondara rime avec précocité.

Bob Dylan comme exemple

Et puis le voilà plus grand, prêt à découvrir la richesse du folk américain : Neil Young, Ray LaMontagne et bien sûr Bob Dylan, qu’il découvre par « Freewhelin’ ». De là germe l’envie un peu folle de partir s’installer dans la ville où tout a commencé pour le maître incontesté de la musique américaine. J.S. Ondara finit par y poser ses valises : la suite s’écrira donc à Minneapolis. Cours de guitare, premières reprises postées sur Youtube, un EP auto-produit, une radio locale qui le lance… Tout d’un parcours qui l’emmène aujourd’hui sur les routes du monde entier avec son premier album, Tales Of America. Oui, le conte de J.S. Ondara ressemble bien à l’ « American Dream ».

Rencontre d’un folk américain et strasbourgeois

Ce rêve américain, titre de son premier single, titre d’ouverture de son album, est pourtant très loin d’être à la mesure du talent de J.S. Ondara. Oui bien sûr, il dévoile cette voix incroyable déjà comparée à Michael Kiwanuka et Tracy Chapman. Mais les ficelles musicales sont presque trop grosses, le rythme presque trop facile, les cordes presque trop évidentes. Il faut aller plus loin dans son album, creuser plus profond, pour enfin comprendre pourquoi ce jeune Kenyan fait tant parler de lui.

Il faut en fait déshabiller couche après couche sa musique pour en atteindre l’expression la plus pure dans « Turkish Bandana ». À nu, à vif, on découvre la vérité de ce fameux rêve américain. Une vérité faite de prise de conscience, d’amour, de folie, de désillusion. Et d’espoir.

En ouverture de ce concert qui s’annonce grand à l’Espace Django, on pourra (re)découvrir Flo Chmod. Lui aussi songwriter à guitare, c’est à coup de « folk songs » qu’il nous fera découvrir, non pas l’Amérique, mais Strasbourg, sa ville. Parce qu’il n’est toujours obligatoire de partir bien loin pour découvrir la musique, il est tout de même vivement conseillé d’arriver à l’heure vendredi soir.


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