Alors que la la ministre du Travail présente son projet de réforme du code du travail devant la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale ce mardi, une partie des syndicats restent opposés au texte et appellent à manifester jeudi, place Kléber à Strasbourg. La semaine va être critique pour Myriam El Khomri, qui va devoir convaincre une partie de la gauche et chercher le soutien des centristes de l’UDI au Parlement.
« Ni amendable ni négociable »
Malgré la suppression du plafonnement des indemnités aux prud’hommes sous la pression de la CFDT et d’autres syndicats, la CGT, FO et la FSU appellent toujours au retrait complet du texte, avec le soutien de la gauche de la gauche, des syndicats de lycéens UNL et FIDL et étudiants. Pour eux, ce texte ajoute trop de flexibilité dans le code du travail, au détriment des employés. Dans un communiqué, la CGT qualifie ce texte de « ni amendable, ni négociable ».
Le 9 mars, entre 224 000 et 500 000 personnes se sont retrouvées dans les rues des villes de France pour déclarer leur opposition à la première version du texte. Le 24 mars, la deuxième journée de mobilisation a rassemblé moins de monde.
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