« J’ai acté, la mort dans l’âme certes, que le GCO se ferait », la voix grave en conseil de l’Eurométropole le 2 mai, le maire de Kolbsheim suscite le silence de l’assemblée des 33 communes. Retraité depuis une semaine, Dany Karcher a été en première ligne lors des nombreuses manifestations de septembre 2018 et revient sur cette mobilisation qui a débuté avec son premier mandat en 2001. Il veut aujourd’hui « limiter les dégâts » en évitant que l’Alsace capte davantage de camions qui transitent du nord au sud de l’Europe via le futur Grand contournement ouest (GCO).
Rue89 Strasbourg : Quand avez-vous acté que le GCO se fera ?
Dany Karcher : À la sortie de l’hiver. Je ne peux pas éviter de voir que le chantier avance tous les jours. Je suis persuadé que c’est une connerie, mais force est de constater que l’État et le constructeur en ont le droit. Jusque-là, je croyais encore à un sursaut. Je remarque que les jugements qui pourraient nous être favorables mettent du temps à être programmés. Ceux pour lever les suspensions qui bloquent le chantier arrivent plus vite. Acter que l’autoroute se fasse ne veut pas dire que je la cautionne.
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