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À la gendarmerie, des intervenantes sociales en première ligne face à la précarité

À la marge des opérations de maintien de l’ordre, la gendarmerie du Bas-Rhin dispose depuis 2007 d’un service d’intervention sociale. Son objectif est de détecter et prévenir les problèmes sociaux puis d’orienter vers des structures d’aide existantes.

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À la gendarmerie, des intervenantes sociales en première ligne face à la précarité
Kathia Cohen et Marion Le Roy cherchent à détecter et prévenir des situations sociales qui pourraient dégénérer.

Neuf heures du matin à la caserne Sénarmont, dans le quartier de la Laiterie à Strasbourg. Au rez-de-chaussée du bâtiment de briques rouges, Kathia Cohen et Marion Le Roy sont en pleine discussion. Oreillettes autour du crâne, chacune dans son bureau, l’une rassure une grand-mère, l’autre tente de trouver un hébergement d’urgence à un homme sans-abri et propriétaire d’un chien.

À l’autre bout du fil, des messieurs et madames tout le monde avec lesquelles elles entrent en contact suite à un signalement en provenance des 38 brigades de gendarmeries du Bas-Rhin, « Ça peut être un petit truc, un signe que ça ne va pas, qu’une situation pourrait empirer ou qu’il y a un mal-être », résume Marion Le Roy. En 2023, elles ont pris en charge 3 300 situations.

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