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Ouverture d’une enquête judiciaire sur la mort de Naomi Musenga

Le procureur de la République de Strasbourg, Yolande Renzi, annonce via un communiqué ce mercredi 11 juillet ouvrir « dans les prochains jours » une information judiciaire concernant la mort de Naomi Musenga (voir tous nos articles). Elle fait suite à l’enquête policière préliminaire du chef de « non-assistance à personne en péril », ouverte en mai suite aux révélations …

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Naomi Musenga en 2006 (photo famille Musenga / doc remis)

Le procureur de la République de Strasbourg, Yolande Renzi, annonce via un communiqué ce mercredi 11 juillet ouvrir « dans les prochains jours » une information judiciaire concernant la mort de Naomi Musenga (voir tous nos articles). Elle fait suite à l’enquête policière préliminaire du chef de « non-assistance à personne en péril », ouverte en mai suite aux révélations sur la prise en charge tardive de la jeune femme, moquée dans un premier temps au téléphone par le Samu de Strasbourg en décembre 2017.

Selon le rapport de l’Inspection générale des affaires sociales, ces dysfonctionnements ont entraîné « un retard global de prise en charge de près de 2h20 », avant la mort de la jeune femme.

Intoxication au paracétamol

Le communiqué révèle en outre que selon les éléments médicaux de l’enquête policière, le décès est considéré comme…

« … étant la conséquence d’une intoxication au paracétamol absorbé par automédication sur plusieurs jours. La destruction évolutive des cellules de son foie a emporté une défaillance de l’ensemble de ses organes conduisant rapidement à son décès. »

Naomi Musenga en 2006 (photo famille Musenga / doc remis)
Naomi Musenga en 2006 (photo famille Musenga / doc remis)

Une version largement contestée par la famille pour laquelle « Naomi ne s’est pas tuée toute seule. » Le procureur a cependant ouvert une information judiciaire pour non-assistance à personne en péril contre « l’opératrice du centre des appels d’urgence et tous autres », ainsi que pour « homicide involontaire contre X », ce qui peut donc inclure les Hôpitaux universitaires de Strasbourg ou toute autre personne concernée.

Le procureur a ainsi accèdé à une demande exprimée par la famille fin juin.


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