Mardi 15 août, le parquet de Paris a annoncé à l’Agence France presse (AFP) que deux juges d’instruction ont été saisis pour enquêter sur l’incendie d’un gîte à Wintzenheim. Le drame a eu lieu dans la matinée du mercredi 9 août et a provoqué la mort de dix adultes en situation de handicap léger et d’un accompagnateur. Le parquet de Colmar, territorialement compétent, a sollicité le parquet de Paris pour mener l’enquête pénale, grâce notamment à son Pôle des accidents collectifs.
L’information judiciaire a été ouverte pour homicides et blessures involontaires aggravés par la violation d’une obligation de sécurité ou de prudence. L’objectif de cette enquête judiciaire menée par deux magistrats est d’établir les causes de l’incendie, ainsi que des responsabilités pénales ou civiles des propriétaires du gîte, des associations organisatrices, etc.
Une enquête administrative sur l’agrément d’Oxygène
Lundi 14 août, Fadila Khattabi, ministre chargée des personnes handicapées, a annoncé aux journaux du groupe Ebra (dont les DNA et L’Alsace) l’ouverture d’une enquête administrative, menée par l’Inspection générale de affaires sociales (Igas), sur l’incendie de Wintzenheim. La ministre a promis « la vérité et rien que la vérité » aux victimes et de rendre publics les résultats de cette enquête, qui devrait se terminer en septembre.
Cette enquête devra notamment répondre aux questions sur les autorisations et les agréments dont disposaient les organismes impliqués dans le drame : ceux de l’agence Oxygène qui a organisé le séjour, et ceux de la propriétaire du bâtiment. Le 10 août, Rue89 Strasbourg avait révélé qu’Oxygène ne disposait que d’un agrément temporaire pour organiser le séjour à Wintzenheim.
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