Il aura fallu 30 mois de chantier et quelques 101 millions d’euros, pour que la clinique Rhéna voit le jour dans le quartier du Port-du-Rhin à Strasbourg. Le nom vient de « Regroupement Hospitalier d’Excellence Né d’une Alliance », celle en mars 2014 de trois anciennes cliniques privées confessionnelles de Strasbourg, Adassa, Diaconat et Sainte-Odile. Lundi 16 octobre, sept mois après l’ouverture de la clinique aux patients, .
L’histoire des cliniques, la construction et le futur de Rhéna
Guillaume Lohr, directeur général de la clinique, Philippe Dolfi et Didier Ernst, co-présidents de l’établissement, Christophe Lannelongue, directeur général de l’Agence Régionale de Santé Grand Est, Roland Ries, maire de Strasbourg, Robert Hermann, président de l’eurométroppole de Strasbourg et Jean-Luc Marx, préfet de la Région Grand Est, ont pris la parole pour dire tout le bien qu’ils pensent de ce nouvel établissement. Il n’a pas été question des polémiques que la clinique a généré en recevant beaucoup d’aides publiques pour une activité finalement privée, ni de ses plans d’extensions qui ont surpris jusqu’à l’exécutif strasbourgeois, ni même des guéguerres que son ouverture a créé au sein des chirurgiens de ville.
Non, tous ont surtout souligné le moteur économique important, pour le quartier d’abord mais aussi pour l’agglomération strasbourgeoise voire la région tout entière ! Depuis son ouverture en février, la clinique a déjà accompli 23 000 interventions, accueilli 20 000 patients aux urgences et 25 000 en hospitalisations. À terme, elle envisage de soigner 150 000 patients chaque année, avec 80% de prise en charge ambulatoire.
Christophe Lannelongue, directeur général de l’ARS, ne tarit pas d’éloges :
« Le projet Rhéna est (selon moi) un exemple de ce qui doit être fait pour faire évoluer et transformer le système de santé. La clinique porte haut les couleurs de l’innovation. »
31 000 m² sur huit niveaux , une capacité d’accueil de 368 lits et un personnel fort de quelque 1 100 professionnels dont 300 praticiens libéraux, la clinique a été armée pour résister à ces nouveaux impératifs de la médecine : rationaliser les moyens, éviter les hospitalisations, concentrer les médecins, multiplier les interventions… Est-ce qu’au final le patient y gagnera en qualité des soins, d’accueil, de prise en charge, en écoute ?
Réponse dans quelques années.
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