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Mardi 1er octobre, grève et manifestation pour la défense des services publics

Une intersyndicale appelle à la grève mardi 1er octobre pour demander l’abrogation de la réforme des retraites, pour la défense des services publics et l’augmentation des salaires avec le SMIC à 1 600 euros. Une manifestation est prévue à Strasbourg.

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Mardi 1er octobre, grève et manifestation pour la défense des services publics
C’est la rentrée sociale ce 1er octobre.

« C’est une mobilisation qui concerne tout le monde, le public et le privé », lance Laurent Feisthauer, secrétaire général de la CGT du Bas-Rhin. Avec les syndicats FSU, la CNT, Solidaires et des syndicats étudiants, il appelle à la grève mardi 1er octobre. Pour cette rentrée sociale, l’intersyndicale demande notamment l’abrogation de la réforme des retraites repoussant l’âge légal de départ à 64 ans. « C’est une très grosse demande des travailleurs », ajoute Laurent Feisthauer. La lutte contre cette réforme avait fait l’objet d’une mobilisation historique à Strasbourg comme dans le reste de la France début 2023. « On aimerait arriver, à terme, à la retraite à 60 ans », explique le cégétiste.

Les organisations demandent aussi une hausse des salaires pour rattraper l’inflation, et le SMIC à 1 600 euros nets. « Les négociations annuelles obligatoires commencent à arriver, c’est le moment de mettre la pression. On sent bien que les entreprises ne veulent pas monter les salaires à la hauteur de l’inflation », estime Laurent Feisthauer.

Des services publics menacés par l’austérité budgétaire

Le dernier axe de la mobilisation concerne les services publics. « Le nouveau gouvernement prévoit de soumettre au parlement un budget d’austérité, dont les services publics, leurs personnels ainsi que les usagers et usagères seront les premières victimes. Un projet en totale opposition avec la volonté exprimée par les Françaises et les Français dans les urnes », dénonce la FSU.

La composante « 1er degré » de ce syndicat enseignant (FSU Snuipp) détaille ses demandes dans un communiqué :

« Assurer les remplacements, abaisser les effectifs d’élèves (pas plus de 22 par classe), garantir une inclusion réussie, par des moyens suffisants pour les classes ordinaires (postes d’AESH, matériel adapté…) et des places nécessaires en établissements spécialisés permettant le respect des notifications MDPH… »

Beaucoup des revendications de la mobilisation du 1er octobre sont des points du programme du Nouveau front populaire. « C’est vrai qu’on se rejoint sur des repères revendicatifs », constate Laurent Feisthauer. Malgré le gouvernement de droite nommé par Emmanuel Macron, certains éléments semblent pouvoir trouver une majorité à l’Assemblée nationale ces prochains mois, en particulier l’abrogation de la réforme des retraites.


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