La présidente de l’Eurométropole de Strasbourg, Pia Imbs, et son vice-président en charge des mobilités, Alain Jund (EELV), ont décidé d’accorder la gratuité des transports en commun, dès le premier jour d’alerte d’un pic de pollution. Auparavant, les tarifs d’accès aux bus et trams de la CTS étaient réduits dans ce cas.
La gratuité vise à favoriser l’usage des transports en commun afin de réduire l’utilisation des voitures personnelles et la pollution atmosphérique qu’elles produisent.
Cette gratuité va devenir systématique, après l’adoption d’une délibération en ce sens lors du conseil de l’Eurométropole du 28 août. Elle concernera les pics de pollution à l’ozone (en été) et les pics de pollution aux particules (en hiver).
Pour l’ozone, une molécule polluante et irritante qui se forme sous l’effet d’une forte chaleur, les pics de pollution sont plus fréquents lors des jours de canicule. Le seuil d’alerte est dépassé à partir de 240 microgrammes d’ozone par mètre cube (µg/m3), relevés en moyenne horaire dans l’atmosphère (voir ici les mesures actuelles).
Vendredi, les taux relevés par Atmo Grand Est oscillent entre 40 et 120 µg/m3, sous le seuil de recommandation et d’information (180 µg/m3) et donc bien en-deça du seuil d’alerte (240 µg/m3).
Chargement des commentaires…