Alors que le Premier ministre Jean Castex doit inaugurer samedi 11 décembre le GCO (voir tous nos articles), le groupe Vinci va bientôt pouvoir démarrer une collection des avis environnementaux négatifs. Le groupe de BTP a beau vanter une infrastructure « construite dans le respect de l’environnement », le Conseil national de la protection de la Nature (CNPN) a un avis différent. Cette institution du ministère de la Transition écologique vient de publier un nouvel avis négatif sur le GCO, après une séance tenue le 23 novembre. Comme en 2016 et 2017, ses experts ont voté un avis défavorable par 10 voix contre 3 et 5 abstentions.
À l’automne, en plus de préparer l’inauguration et d’affiner les tarifs, les équipes d’Arcos ont aussi dû une nouvelle fois rendre compte de leurs actions pour limiter la destruction de la nature. Un travail supplémentaire qui fait suite à la décision du tribunal administratif de Strasbourg du 20 juillet. Les juges venaient enfin d’étudier sur le fond les arrêtés qui avaient autorisé le démarrage des travaux en 2018. Et ils avaient estimé que l’État et la société Arcos devaient renforcer leurs engagements en faveur de l’environnement et de la biodiversité. Ils avaient laissé un délai de 10 mois pour prendre des mesures plus protectrices et actualisées. Cette décision aurait pu repousser l’ouverture de la rocade, avant qu’un autre jugement de la cour administrative d’appel de Nancy en décide autrement en novembre.
Un nouvel examen demandé par la justice
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