Dans un courrier daté du 30 mai 2013, le président d’Alsace Nature Maurice Wintz s’est adressé à la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie Delphine Batho pour s’émouvoir du « monolithisme disciplinaire » des commissaires choisis pour « expertiser les déplacements dans la périphérie de l’agglomération strasbourgeoise ». Tous deux sont issus du corps des Ponts et n’auraient, selon le président d’Alsace Nature, pas de compétence en matière d’écologie et de biodiversité. Il écrit :
« Sauf à croire que l’orientation finale du rapport soit déjà contenue dans son objet, relancer un GCO « toiletté » (et les interventions du ministre des transports semblent aller dans ce sens), nous ne comprenons pas le choix d’un tel monolithisme disciplinaire dans la composition de la mission d’expertise. »
La lettre d’Alsace Nature à la ministre de l’écologie
Dans une réponse laconique (une lettre type ?), les services du ministère ont fait savoir à Alsace Nature que le dossier était transmis au vice-président du conseil général de l’environnement et du développement durable, auquel appartiennent les deux commissaires nommés pour mener à bien cette mission d’expertise.
La réponse du ministère à Alsace Nature
Par ailleurs, la prise de position de Roland Ries, maire de Strasbourg, samedi dans la Voix est libre sur France3 Alsace, ne peut qu’inquiéter les anti-GCO. Le candidat PS à sa propre succession a rappelé que le projet avait été momentanément abandonné l’année dernière pour des raisons de closing financier chez Vinci, concessionnaire pressenti. « La déclaration d’utilité publique court toujours », avait-il ajouté.
Chargement des commentaires…