Le Gouvernement a dévoilé son plan de déploiement de la « police de sécurité et du quotidien, » le nouveau vocable officiel pour une police de proximité, c’est à dire des gendarmes et des policiers plus présents et plus accessibles.
Le Bas-Rhin et Strasbourg sont destinataires d’une partie des efforts du ministère de l’Intérieur, avec des effectifs supplémentaires dans deux quartiers de Strasbourg dès septembre : le Neuhof et la Meinau, appelés désormais « quartiers de reconquête républicaine ».
Ces efforts (600 personnes sur 30 quartiers en France) doivent porter, selon le communiqué, sur un « pilotage renforcé de la lutte contre le trafic de stupéfiants », la création d’un « observatoire de la délinquance dans les transports » et la mise en place de groupes de travail avec la population. En janvier 2019, Bourtzwiller, en banlieue de Mulhouse, devrait rejoindre le dispositif.
La démarche du ministère de l’Intérieur s’appuie sur une large consultation des forces de l’ordre. Laquelle fait apparaître, ô surprise, pour 74% des agents interrogés que « les tâches indues empiètent sur leurs missions essentielles » et que 73% d’entre eux souhaitent ardemment « retrouver le terrain et se recentrer sur leur coeur de métier. » Le plan du Gouvernement prévoit la création de 10 000 postes de policiers et gendarmes sur le quinquennat.
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