Jean-Philippe Soulé, le directeur de Fonroche Géothermie, le reconnaît : la « limite d’acceptabilité est dépassée » pour le puits de géothermie à Vendenheim. Mais il estime qu’il était possible « d’imaginer d’autres solutions ». Tant pis. « L’urgence » désormais, est de réduire le nombre de mètres-cube d’eau par heure, par pallier, chaque jour, jusqu’à l’arrêt total, et donc définitif du site. L’opération devrait prendre « trois à quatre semaines », qui sera assortie d’une « période de surveillance » de deux semaines. D’ici là, d’autres secousses sont possibles. La pression est à 58 bars, à peine moins que celle de 60 bars utilisée jusqu’au 4 décembre.
Autre urgence, les indemnisations. La société invite les habitants à se signaler sur geoven.fr. Un expert de l’assurance de la société sera diligenté pour déterminer une classification entre « fissure fraîche » ou « ancienne », liée notamment à la sécheresse. L’évaluation sera faîte sous un mois et l’ensemble des dossiers traités « sous deux mois ». L’entreprise avait indemnisé une dizaine de cas sur la vingtaine de dossiers reçus suite à la secousse du 28 octobre. Les dégâts sont « à 80% cosmétique, des fissures dans le crépi », relativise Jean-Philippe Soulé.
« Période difficile »
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