C’est un peu plus qu’un simple magasin. C’est l’une des enseignes phares de l’hyper-centre de Strasbourg, avec son concurrent Les Galeries Lafayette, mais aussi la Librairie Kléber, Adidas et Beryl, Monoprix ou, depuis quelques mois, l’Apple Store. Place de l’Homme-de-Fer, la façade du nouveau Printemps s’expose à la vue de tous depuis quelques semaines, mais l’intérieur ne sera accessible qu’à partir de demain matin, samedi 6 avril à 9 heures.
Longtemps considéré comme vieillot, le grand magasin a fait entièrement peau neuve. Pour 22 millions d’euros, tout a été démoli et reconstruit. Les espaces intérieurs, autrefois aveugles, sont aujourd’hui en partie éclairés par la lumière extérieure. Sept niveaux – du sous-sol au 5ème étage – et 7 300 m² sont aménagés autour de thématiques classiques : beauté au niveau -1, maroquinerie et accessoires au rez-de-chaussée, mode femme au 1er et 2ème étage, homme au 3 et 4ème, maison au 5ème. Plus rien pour l’enfant en revanche.
Christian Biecher décrit sa façade comme une « peau plissée » (attention, enthousiasme d’architecte)
Le créneau choisi est clairement le luxe. « Notre ambition est d’être le magasin le plus mode et haut de gamme de la zone de chalandise, donc de la ville », précise un responsable de l’enseigne Printemps.
Aux différents étages, 40 à 70% de l’offre de marques a été renouvelée. Et les concepts ont été repensés. On trouve ici un « scent room » (parfumerie), là un « bar à chemises » (homme), ailleurs un « atelier déco » (maison)… Un vent de modernité et de chic qui devrait plaire aux futurs propriétaires du Printemps, des investisseurs qataris qui rachèteront le groupe à la Deutsche Bank et à l’italien Borletti dans quelques mois, propriétaires depuis 2006. Acheté il y a 7 ans 1 milliard d’euros à PPR (Pinault-Printemps-Redoute), le groupe Printemps et ses 16 magasins seront revendus 1,6 milliard d’euros.
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