Si la nostalgie et l’amour de la grâce pop psychédélique des sixties vous illuminent et guident encore et toujours vos choix musicaux, Jacco Gardner campe alors le parfait guide spirituel. Gratte en bandoulière, marchant et conduisant (son Combi VW) vers l’Amour. Le jeune Néerlandais de 24 ans sera ce lundi soir au Troc’Afé (à partir de 20h, 8 euros) avec ses compositions arc-en-ciel kaléidoscopiques, baroques et ensoleillées à l’instar des meilleurs Donavan, Zombies et Syd Barrett. Et il parvient même à transporter son flower power sur les rives de la mer du Nord. Sacré exploit !
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Violent et direct au Hall des Chars
Étranglement, clefs de bras, blocage au sol, piétinement, coups à la carotide et neutralisation. C’est direct, sans ambages, un peu violent quand même mais ultra-efficace. Et visuellement, ce jeu de rôles met en scène un homme, un assaillant, stoppé dans ses élans par une jeune femme grande, brune, en bas résille et perchée sur de hauts talons, initialement en soutien-gorge avant d’être revêtue d’une robe noire très seyante. Voilà donc pour cette technique d’auto-défense filmée à la manière d’un porno amateur – Backdoor Action –, signée des Messins Scorpion Violente (le 11 avril au Hall des Chars à partir de 21h, 6 euros) :
Le même soir, le Hall des Chars accueillera le rock minimal et incisif du collectif britannique Action Beat : plusieurs batteries, deux basses, de nombreuses guitares pour un son crade assumé, flirtant régulièrement avec les limites acceptables de la saturation et du mélange primal des fréquences. Bref, Action Beat, ça tabasse purement et simplement et mieux vaut prévoir les bouchons d’oreilles !
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Indie Pop sensible à Stimultania
Changement de style radical vendredi prochain, le 12 avril, avec d’autres Britanniques, originaires de Brighton. Fear Of Men (à 19h à la galerie Stimultania, 5 euros) signe une indie pop sensible, mélancolique et lo-fi, citant avec une certaine malice Grouper ou les Pixies comme influences principales. A l’instar de ses aînés, on retrouve chez ce doux quartette la même passion pour les guitares claires, pour le goût des mots, pour une musique intime qui s’imprègne durablement en nous et guide nos sens et nos esprits. Auteur d’un premier disque sorti il y a moins d’un mois, Early Fragments, Fear Of Men est assurément l’un des groupes indie de l’année !
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Disco apocalyptique au Troc’afé
Eux aussi ils produisent un son intense et surtout explosif, mariant une disco frénétique, un rock chamanique, un glam-punk foldingue et un krautrock envoûtant. Bref, des sonorités hybrides et mutantes tout en percussions, en basses, en synthétiseurs. Ce groupe, c’est K-X-P, un combo finlandais de Helsinki autour du très charismatique chanteur et claviers Timo Kaukolampi. Samedi 13 avril, (à 20h au Troc’Afé, 5 euros), ils allumeront un brasier grâce à leur disco apocalyptique censée ouvrir les portes d’un vrai voyage initiatique, décliné, déjà, en deux albums, K-X-P et K-X-P II :
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Supersounds reviendra encore pour deux ultimes dates de concerts au début du mois de mai : le pianiste allemand Niels Frahm (le 2 mai, à 20h, à l’auditorium du MAMCS, 10 euros), versé dans la musique contemporaine, inspiré par les illustres Steve Reich et John Cage, et puis l’électro-groove hypnotique et défoncé des Californiens Lumerians (le 10 mai, à 20h, au Troc’Afé, 8 euros), perchés dans des dimensions qu’eux seuls connaissent. Et fort heureusement, ils en entrouvrent les portes le temps d’un concert.
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Et avant que ne se referme l’édition printanière de Supersounds, saluons les pères inspirés de ce festival, la fédération Hiéro Colmar et Kem Lalot, programmateur des Eurockéennes de Belfort et qui a surtout fait ses armes il y a déjà deux décennies dans la maison Hiéro du côté de Mulhouse. Programme complet à consulter ici.
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