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Devant la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, mercredi 11 juillet, Delphine Batho, ministre de l’écologie, a rappelé « les engagements pris de fermer la centrale la plus ancienne Fessenheim ». Ces engagements correspondent à la promesse de François Hollande, de fermer le site nucléaire alsacien, lorsqu’il était candidat à l’élection présidentielle.
La centrale devrait fermer en 2017, alors que se pose la question des investissements d’entreprises énergétiques. Des sociétés allemandes et suisses se partagent un tiers du capital d’une filiale du site. Elles craignent que l’indemnisation dont elles feraient l’objet ne soit pas suffisante. Plusieurs élus ont mis en lumière ce problème à la ministre, lors de la commission.
L’annonce de la fermeture de la centrale a également provoqué l’inquiétude du personnel du site haut-rhinois. François Hollande aurait envisagé de le remplacer par une centrale à gaz, mais cela ne permettrait pas à tous les employés de trouver un nouvel emploi.
Pressé par de nombreux élus, de la région Franche-Comté et de l’agglomération strasbourgeoise et les Verts, le gouvernement va aborder une nouvelle fois la question à l’automne, lors de la conférence sur la transition énergétique et à l’occasion de la présentation du projet de loi d’orientation sur l’énergie, prévu au premier semestre 2013.
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