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« Faut-il qu’on meure pour qu’on nous aide ? » : face aux ex-conjoints violents, pas de réelle protection

Des femmes dénoncent l’absence de protection efficace contre leurs ex-conjoints violents ou accusés d’agression sexuelle. Les ordonnances de protection décidées par la justice se révèlent inutiles, sans effet sur leur sécurité physique ou psychique.

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« Faut-il qu’on meure pour qu’on nous aide ? » : face aux ex-conjoints violents, pas de réelle protection

« Je ne sais pas si je vais porter plainte cette fois. » Sur la terrasse d’un café strasbourgeois, Joséphine semble dépitée. Sa voiture a une fois de plus été rayée, volontairement pense-t-elle. Impossible d’en avoir la preuve formelle, mais ses soupçons se dirigent vers une personne en particulier, qu’elle craint depuis plusieurs mois, sans trouver de solution auprès de la police ou de la justice pour se sentir en sécurité : « Je pense que c’est encore mon ex. »

En août 2022, Joséphine a quitté Marcel (le prénom a été modifié) après un an et demi de relation. Au début, elle est persuadée qu’il accepte la séparation. Tout change lorsqu’il apprend qu’elle est en train de refaire sa vie avec un autre homme.

« Ça a commencé le 22 octobre 2022. Il m’a écrit et appelée à plusieurs reprises, pour me dire qu’il m’attendait devant chez moi, tard le soir. Je n’étais pas rentrée, il me demandait pourquoi. J’ai eu peur, j’ai appelé la police. Ils sont venus, l’ont attendu mais ne l’ont pas trouvé. »

Joséphine

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