Pour une fois, je ne vais pas vous parler d’art contemporain mais d’autre chose qui me tient tout autant à cœur… Le week-end dernier je suis allée à la fête de la plongée qui avait lieu à la gravière du fort à Holztheim. Au programme : conférences, baptêmes de plongée gratuits et exposition sous l’eau.
Concernant l’exposition sous-marine, l’an passé, quand ils avaient mis en place cet événement, je m’étais dit : « pfff, je n’en vois pas l’intérêt, il y a suffisamment de choses à voir sous l’eau, c’est nul » mais je m’étais bien gardée de partager mon point de vue. Les organisateurs ont refait cela cette année et j’étais autant sceptique que l’an passé… Mais cette fois, j’ai pu y aller et expérimenter cela. Sur un « bon » coup de tête, on est partis à deux, dans l’eau, avec palmes, masques, bouteille et combinaison, principalement pour faire plouf. Ainsi, pour la première fois dans cette gravière, j’y ai découvert des éponges : ailleurs qu’en Méditerranée et dans de l’eau douce, ce fut étonnant. Mais, j’y suis aussi allée pour voir cette exposition.
L’exposition était située entre deux pontons à partir desquels les plongeurs et futurs baptisés pouvaient se mettre à l’eau. Les images étaient lestées de plomb et se trouvaient à des profondeurs différentes. On pouvait passer de l’une à l’autre au milieu de la végétation, des poissons et, bien entendu, des plongeurs. En fait, c’était étrange mais positivement surprenant : il y avait le bonheur d’être dans l’eau, de pouvoir y respirer mais aussi de pénétrer dans un monde qui, bien que familier (ce n’était pas la première fois que j’y plongeais), était aussi une exploration d’un environnement en constante mutation évoluant au grès des saisons, qu’il est intéressant de voir et de revoir.
Les images exposées étaient réalisées par plusieurs photographes mais aussi par des dessinateurs qui ont proposé des dessins satiriques avec, au programme : la pêche à outrance, les catastrophes nucléaires et la pollution. Pour les photographies, c’était plus poétique : poissons d’eau douce tels brochets, perches ou autres mais, certaines ont aussi été prises dans des mers où les gorgones méditerranéennes font face à des requins-baleines ou à des poissons clowns, alias Némo. Au fond, ça donne envie d’en voir toujours plus mais surtout de préserver la flore et la faune, qu’elle soit sous-marine ou non.
Prochaine exposition de ce type dans un an ? D’ici là, il y aura d’autres œuvres et d’autres lieux à découvrir…
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