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« Exclure ou réinsérer ? » Jeudi 4 mai, d’anciens détenus racontent la maison d’arrêt de Strasbourg

La Ligue des Droits de l’Homme et Rue89 Strasbourg organisent une table-ronde au Foyer de l’Étudiant Catholique jeudi 4 mai. Trois anciens détenus de la maison d’arrêt de Strasbourg y témoigneront de leurs conditions de détention et de réinsertion.

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« Exclure ou réinsérer ? » Jeudi 4 mai, d’anciens détenus racontent la maison d’arrêt de Strasbourg

Des témoignages rares. Jeudi 4 mai, à 19h, au Foyer de l’étudiant catholique (FEC), Rue89 Strasbourg et la Ligue des Droits de l’Homme organisent une conférence dédiée à la prison strasbourgeoise. L’accès à l’événement sera libre et gratuit, dans la limite des places disponibles. Trois anciens détenus seront présents, dont Val, membre de l’association Au-delà du pénal (ADP). Ce collectif a pour objectif de faciliter la réinsertion de détenus en mettant en place une relation de confiance avec une personne en dehors de la prison. C’était le rôle de Lune, qui témoignera des difficultés pour les proches de détenu. Le délégué du Défenseur des droits en Alsace, Robert Blanc, témoignera aussi de son activité, en lien avec le milieu carcéral local.

Affiche de la conférence : « La prison : exclure ou réinsérer. Parole aux anciens détenus ». Photo : Ligue des Droits de l’Homme Strasbourg

Deux thématiques : la détention et la réinsertion

La première partie de la conférence donnera la parole aux anciens détenus de la maison d’arrêt de Strasbourg. Accès restreint à la cour de promenade depuis le début de la pandémie, téléphone portable en cellule, manque de moyens des services pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip) et dérives parfois violentes de certains surveillants… La parole sera libre pour raconter la prison strasbourgeoise telle qu’ils l’ont vécu.

Une seconde partie permettra d’aborder la problématique de la réinsertion des détenus. À ce sujet, les errances de l’État sont aussi nombreuses : nombre de prisonniers par conseiller trop élevé, manque de travail dans les ateliers, manque de places d’hébergement d’urgence


#conditions de détention

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