En roulant, les voitures à moteur thermique émettent du dioxyde d’azote, un gaz dangereux pour la santé humaine. L’Union européenne a établi qu’une agglomération devenait une Zone à faibles émissions (ZFE) lorsque le seuil de 40 microgrammes de dioxyde d’azote par mètre cube (μg/m3) d’air était dépassé. C’était le cas depuis longtemps à Strasbourg.
Selon un article paru dans les DNA, jeudi 1er février, les six stations de mesures d’Atmo Grand Est placées dans l’Eurométropole de Strasbourg ont enregistré des concentrations inférieures à ce seuil sur l’année 2023. Un capteur situé boulevard Clémenceau a mesuré une concentration moyenne de dioxyde d’azote de 28 μg/m3. Le dernier capteur dans le rouge en 2022 était situé à côté de l’autoroute M35, et il est passé à 36 μg/m3 en 2023.
Les aides au changement de véhicules maintenues
Un phénomène attribué notamment à la baisse du nombre de véhicules immatriculés (et donc probablement en circulation) à Strasbourg, et à l’augmentation de la proportion de véhicules crit’Air 0 et 1. Atmo Grand Est souligne aussi que les conditions météorologiques étaient favorables avec beaucoup de précipitations.
Interrogée par les DNA, la présidente de l’Eurométropole Pia Imbs (sans étiquette) a indiqué que le budget de 50 millions d’euros pour soutenir financièrement les aides au changement de véhicule est maintenu. Elle entend donc continuer à encourager les propriétaires de voitures polluantes à renouveler leur véhicule. L’Union Européenne envisage de baisser les valeurs limites des ZFE et passera probablement à 20 μg/m3 d’ici 2030.
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