« Une majorité resserrée autour de 65-70 voix ». C’est en ces termes que l’adjoint strasbourgeois Alexandre Feltz (Place publique) décrivait le nouveau rapport politique au conseil de l’Eurométropole, à l’issue de l’élection de Pia Imbs et de ses vice-présidents et vice-présidentes le 15 juillet 2020. L’élu local, qui a connu les deux mandats précédents, décrivait ainsi l’étendue de la nouvelle coalition, moins large que la gouvernance droite-gauche formée autour de Robert Herrmann (PS) en 2014. Le président socialiste était parvenu à rassembler une majorité formée de 80 à 90 élus, sur les 99 que compte l’assemblée des 33 communes strasbourgeoises.
Pour les écologistes et leurs alliés, cette majorité « resserrée » visait donner un cap clair autour de projets, une « feuille de route » autour des mobilités, du défi climatique et d’une coopération rénovée avec les communes. Au-delà des aspects tactiques, c’était aussi en réaction au résultat des élections municipales : un clivage davantage marqué entre les écologistes de Strasbourg, Schiltigheim et Ostwald avec des maires, piliers de la majorité précédente, positionnés à droite.
Parmi les sujets de désaccord, le montant d’investissements et le niveau d’emprunts, et donc d’impôts, qui vont avec, la répartition des dépenses entre les projets routiers ou de transports en commun et cyclables, ou encore le « rayonnement » et les dépenses qui l’accompagne, notamment en raison des grands équipements. Avec les Socialistes, beaucoup de terrains d’entente étaient possibles. Avec les écologistes, c’est plus délicat.
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