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LA TRIBUNE
La promesse du Président de la République de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim pourrait être difficile à tenir. D’après EDF cité dans un article de La Tribune, la fermeture anticipée en 2016 entraînerait une perte d’exploitation de plus de cinq milliards d’euros. François Hollande comptait sur l’ouverture de l’EPR de Flamanville pour couvrir ces effets, mais le réacteur est en retard dans sa construction. Le gouvernement se dit alors prêt à discuter d’une indemnisation de l’opérateur, après le vote de cette fermeture en 2014.
La Tribune précise que la lourde facture annoncée est à prendre avec précaution. Elle pourrait être un moyen de retarder la décision de fermeture. Décision qui pourrait, également, être repoussée par l’Autorité de sûreté nucléaire qui a donné son aval à la centrale pour fonctionner jusqu’en 2022 et qui du coup, pourrait être annulée en cas d’alternance en 2017.
De son côté, le délégué interministériel chargé de ce dossier, Francis Rol-Tanguy, précise que « le calendrier de fin 2016 reste réaliste mais qu’il n’est pas évident à tenir ». Il propose de « décréter l’arrêt de Fessenheim fin 2016 quitte à prolonger la centrale jusqu’en avril 2017 pour couvrir les mois d’hiver ».
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