« Les plus anciens sont devant, en train de chanter. » Avec un sourire, Marie-Laure Friot, conseillère syndicale FSU 67, désigne du regard ses collègues enseignants. Armés de gilets blancs et de carnets de chansons très fournis, ils entonnent des vers invitant Emmanuel Macron et Amélie Oudéa-Castera, ministre de l’Éducation nationale, à prendre leurs retraites alors que le cortège, débuté place Kléber en début d’après-midi du jeudi 1er février, dépasse la cathédrale.
Plus d’un millier de personnes se sont déplacées pour demander de meilleures conditions de travail dans l’Éducation nationale, à l’appel de cinq syndicats. Une participation importante pour une mobilisation catégorielle. La grève a été suivie par plus de 15% des enseignants dans l’Académie de Strasbourg (Bas-Rhin et Haut-Rhin) selon les chiffres fournis par le Rectorat.
Inclusion ratée
Cet article fait partie de l’édition abonnés. | Déjà abonné ? Connectez-vous
Abonnez-vous maintenant pour poursuivre votre lecture

Déjà abonné⋅e ?
Connectez-vous
Chargement des commentaires…