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En concert dimanche, la puissance florissante d’AFAR, groupe de melodic hardcore

AFAR, c’est un tout nouveau groupe de melodic hardcore. Je les ai rencontrés peu de temps avant leur premier concert afin de voir ce qui animait ces mignons petits musiciens qui sont loin d’être débutants. Leur mot d’ordre ? C’est l’énergie ! À tester dimanche 18 février à l’Élastic.

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AFAR

AFAR est un projet né pendant l’été 2017. C’est Copac, guitariste arrivé tout droit de Montpellier, et Florian, le chanteur, qui ont eu l’idée de monter ce groupe. Ils avaient envie de faire de la musique ensemble et, grâce à des annonces passées sur les réseaux et au bouche à oreille, Ludo, Jof, Bastian et Jay les ont rejoints. Florian explique :

« On est tous des passionnés de musique et on a déjà monté plusieurs projets chacun de notre côté. Ce qui est intéressant, c’est qu’on avait des groupes vraiment très différents. Cependant la ligne directrice était claire dès le départ : Copac et moi savions qu’on voulait faire du melodic hardcore. Ensuite, bien sûr, on a fait évoluer notre musique en ajoutant les influences propres à chacun. »

Leurs influences sont d’ailleurs on ne peut plus éclectiques, allant du hip hop à la country en passant par l’électro et le punk. Si on s’en tient aux groupes qui ont réellement marqué le style d’AFAR, on se dirige plus vers la scène hardcore actuelle. Florian précise :

« Il y a beaucoup de groupes qui nous inspirent. C’est le cas de Glass Jaw, de Hundreth, de Norma Jean ou encore de Converge. »

Ce qui leur plaît, dans cette musique, c’est l’énergie qui s’en dégage :

« L’énergie, l’intention, c’est ça qui compte pour nous ! On est dans la franchise. On veut pouvoir communiquer une émotion. Copac continue : De là vient notre nom d’ailleurs, AFAR. Ce qui signifie « au loin » en anglais. On est dans la projection d’intention. »

« En plus, c’est un nom qui est concis, efficace. Il convient bien à notre style musical, » ajoute Ludo, chanteur. « Et puis c’est super parce qu’on peut faire plein de jeux de mots ! Par exemple : j’en ai rien AFAR ! », plaisante Jay, le jeune guitariste.

AFAR
Tous les membres d’AFAR. De G. à D. : Bastian, Jay, Ludo, Florian, Copac, Jof. (photo : Conie Ka Photographie)

L’efficacité d’AFAR ne tient d’ailleurs pas que dans sa musique mais aussi dans sa construction même. En effet, depuis le début, tout est allé incroyablement vite : les membres du groupe, le nom, les chansons, la première séance photo …

« On se sert des expériences de chacun, et on connait aussi les erreurs à ne plus refaire. On sait où on veut aller, dit Copac avec un air passionné. »

Les membres d’AFAR se montrent très sérieux et déterminés. Et celui qui a le plus grand rôle dans le groupe est Copac, annonce Ludo :

« C’est lui qui fait tout, il créé la structure des chansons. Certains morceaux sont aussi composés avec Jay. »

Jay précise :

« On a déjà passé plusieurs après-midis à bosser ensemble. On enregistre, on fait écouter aux autres et puis on fait quelques arrangements en répétition. Mais c’est vrai que tout se passe assez naturellement, il y a une réelle osmose entre nous. Ce que j’apprécie, c’est qu’on a tous notre petite touche à nous qui se fonde harmonieusement dans la musique d’AFAR. Jof par exemple ajoute une couleur particulière par son jeu. Notre musique gagne une sacrée dimension grâce à lui, il en accentue le côté mélodique. Et puis, au niveau des chants, Ludo et Florian n’ont absolument pas la même voix mais ça participe pleinement à la richesse d’AFAR. Lorsqu’ils ont enregistré ensemble pour la première fois, ça a été une vraie claque ! Leurs chants se marient superbement bien. »

AFAR
(Photo Conie Ka Photographie)

Si AFAR réfléchit déjà à son premier album, un EP qu’ils pensent enregistrer en mars, ils veulent avant tout se focaliser sur une petite tournée de 4 dates qui les attend :

« On se sent prêt à se produire sur scène. On a hâte de nous produire devant différents publics et de voir ce que donnera AFAR en live. »

En effet, au moment de l’interview, le groupe n’a pas encore donné de concert. Je leur demande comment ils se sentent à l’approche de la première date et c’est le charmant Florian qui me répond :

« Même si on a tous pas mal d’expérience, on ressent quand même une petite appréhension, et c’est normal ! C’est un stress positif mêlé d’envie, une dynamique forte ! Ça montre aussi notre implication. On se donne à fond dans ce projet, on y met tout notre cœur ! »

AFAR jouera notamment au Grillen de Colmar en première partie d’une pointure, Betraying The Martyrs, le 16 février. Ils feront également plusieurs scènes aux côtés du groupe Lessen, des amis de Copac, à Strasbourg le 18 février, à l’Elastic, mais aussi à Nancy, au Riveter, le 19 février.

Jof, que j’avais déjà eu l’honneur d’interviewer pour son groupe Peace Me Off, dont Copac fait aussi partie, explique :

« On est vraiment très heureux de pouvoir faire ces premières scènes. Mais on ne va pas s’arrêter là ! On a plein de projets, avec notre EP, on pense aussi à un clip, et puis on veut faire toujours plus de concerts ! »

 


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