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Élections municipales : Renaissance veut écouter Strasbourg

Le parti macroniste Renaissance s’est doté d’une équipe de campagne pour les élections municipales de Strasbourg et se dote d’une plateforme numérique pour recueillir les idées des Strasbourgeois et des Strasbourgeoises.

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Élections municipales : Renaissance veut écouter Strasbourg
Bruno Studer et Fabienne Keller ont débuté la campagne de Renaissance vendredi 28 mars.

Un troisième projet se propose « d’écouter les Strasbourgeois et les Strasbourgeoises » afin de présenter un programme pour les élections municipales de mars 2026. Après « Aimer Strasbourg » de Jean-Philippe Vetter (Les Républicains) et « Strasbourg on y croit ! » de Pierre Jakubowicz (Horizons), voici celui de Renaissance, « Strasbourg, parlons-en ! ».

Bruno Studer, député de la 3e circonscription du Bas-Rhin de 2017 à 2024, est le « pilote » de cette campagne municipale pour le parti macroniste, présenté à la presse vendredi 28 mars avec Fabienne Keller, députée européenne et ancienne maire de Strasbourg de 2001 à 2008. « On veut faire le pari de l’intelligence collective », a-t-il indiqué en introduction, « pour tous les Strasbourgeois qui veulent s’engager dans un projet européen et optimiste ».

La question de la tête de liste viendra après, peut-être en septembre. Car les candidats ne manquent pas, rien qu’à Renaissance Bruno Studer lui-même pourrait y aller, Nicolas Matt également, qui co-préside le groupe des macronistes au conseil municipal, Étienne Loos qui s’était présenté aux élections législatives dans la première circonscription de Strasbourg en juin 2024, voire Fabienne Keller… Et bien entendu, Renaissance devra composer avec Pierre Jakubowicz, encarté à Horizons, une formation politique qualifiée de « partenaire » par Bruno Studer.

« On n’est pas à l’abri d’une bonne idée. »

Bruno Studer, pilote de la campagne municipale pour Renaissance

Mais tout ceci n’est guère important selon Bruno Studer, qui assure que les citoyens de Strasbourg voteront d’abord pour un projet. Celui qui se souvient de la campagne pour la première élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République en 2017 veut refaire le coup d’une « synthèse entre des idées de gauche et de droite ». « On n’est pas à l’abri d’une bonne idée », a-t-il précisé et ce même si elle est de gauche. Fabienne Keller a ainsi pris l’exemple de l’hébergement d’urgence en indiquant qu’il n’est « pas acceptable qu’on laisse des familles dormir à la rue » et en proposant de « mobiliser les logements réservataires du préfet ». Étienne Loos s’est revendiqué comme « issu de la gauche avec des parents enseignants » et s’est demandé si « installer un centre d’hébergement dans un quartier déjà défavorisé comme la Montagne Verte était bien une idée de gauche ? »

Candidats et militants Renaissance sont donc partis à l’assaut des marchés de Strasbourg, jusqu’à l’été, avec cette consultation qui demande « les trois choses que vous aimez le plus dans votre quartier » et celles « qui ne vont pas ». Bruno Studer promet une restitution, peut-être « assistée par l’intelligence artificielle », la nouvelle marotte de l’ancien député. Pour lui, Strasbourg doit être une « ville attractive pour les entreprises de la technologie et de l’intelligence artificielle », une technologie qui pourrait apporter des solutions « pour la circulation à Strasbourg ».


#Bruno Studer

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