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Le dispositif n’est pas au point et la taxe poids lourds ne pourra pas être mise en place en France avant le 1er octobre 2013, apprend-on sur le site du ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie. Le communiqué précise, notamment à propos de l’expérimentation alsacienne :
« Compte tenu de ce décalage [dans le calendrier technique], et afin de s’assurer du caractère opérationnel du dispositif, le Gouvernement a décidé de remplacer l’expérimentation du dispositif en Alsace par une phase d’essai du dispositif à l’échelle nationale, sur la base du volontariat et sans perception de l’écotaxe à compter du mois de juillet. Ce n’est qu’à l’issue de cette phase d’essais que l’écotaxe poids lourds entrera en vigueur, le 1er octobre 2013. »
On parle de cette taxe poids lourds alsacienne depuis 2006. Son instauration, espérait-on alors, devait contrebalancer la mise en place d’une taxe similaire outre-Rhin, qui a occasionné un report d’une part du trafic de transit côté français.
A noter que le sénateur-maire de Strasbourg Roland Ries a fait voter le 12 février 2013 un amendement au Sénat visant à annuler l’application anticipée de cette taxe poids lourds en Alsace.
EDIT – 17h25 – Réaction des élus écologistes Alsace à cette annonce :
« [Depuis 2006] nous assistons à une succession de reports, d’ajournements, de sursis et de moratoires. Quelques jours après l’annulation de « l’expérimentation alsacienne », c’est aujourd’hui le Ministre de l’Ecologie qui vient d’annoncer un nouveau report de cet engagement du Grenelle de l’Environnement qui devait être effectif nationalement au printemps 2013.
Ce nouveau report au 1er octobre devient inacceptable au regard du grand couloir à camions qu’est devenu l’Alsace et ce au moment où les instances européennes condamnent à nouveau la France pour le dépassement réitéré de sa pollution atmosphérique. C’est à ne plus rien y comprendre sauf à interpréter cela comme la persistance du lobbying du transport routier sur les pouvoirs publics.
(…) Il en va de la santé de millions de nos concitoyens ; il en va du changement de la politique de transport des marchandises au niveau local, national et européen. Et parallèlement, un comble, le Ministre des Transports déclare que « le GCO – Grand Contournement Ouest- n’est pas abandonné ». L’avenir ne peut se concevoir avec les recettes du passé. »
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