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En école d’infirmières, l’impression d’être une « promotion sacrifiée » pour le Covid

Stages mal encadrés, cours manqués et manque de pratique de soins infirmiers… A l’Institut de formation en soins infirmiers de la Robertsau, les étudiants de deuxième année ont vu leur formation bouleversée par le covid. Certains craignent de devenir surtout des « rois de la débrouille » ou des « moitiés d’infirmiers ».

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En école d’infirmières, l’impression d’être une « promotion sacrifiée » pour le Covid

Drôle de stage pour une étudiante en soins infirmiers. En première année à l’Institut de formation en soins infirmiers (Ifsi) de la Robertsau, Audrey (tous les prénoms d’étudiantes ont été modifiés) a gardé des enfants de soignants pendant trois semaines en mars. Réquisition contre la première vague de Covid oblige, l’étudiante de 19 ans a ainsi manqué trois semaines de pratique. « J’ai l’impression qu’on m’a amputé ma formation. Je ne vois pas comment dessiner avec des gosses doit me servir pour apprendre mon métier. »

Désormais en deuxième année d’études, Audrey craint l’impact du coronavirus sur la qualité de sa formation. Testée positive fin octobre, elle a également manqué la fin de son deuxième stage.

Entrée de l’Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) de la Robertsau. (Photo Guillaume Krempp / Rue89 Strasbourg / cc)

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