Tous les matins, cet axe est surchargé aux heures de pointe, car il est la porte d’entrée et de sortie du quartier. Alors mettre à cet endroit précis un établissement qui va accueillir 1200 personnes (élèves et personnels), est-ce vraiment une bonne idée ?
L’emplacement semble à priori logique. Qu’une école européenne soit à proximité des institutions européennes va de soi. Certes, les riverains se sont battus avec les associations de quartier pour modifier le plan initial de circulation qui ne prévoyait qu’une sortie et entrée par la rue Silberath. La ville a accepté de réaliser une voie de dépose minute de la rue Boecklin et à la route de la Wantzenau.
Mais ce qui inquiète les associations, c’est l’absence de vision globale. Jacques Gratecos, président de l’ADIR, s’inquiète des conséquences d’un empilement de projets :
« Ce n’est pas l’école européenne qui est en soi un problème, c’est l’accumulation des projets dans le secteur. Avec les consulats de Turquie et de Chine, le lieu d’Europe, le quartier d’affaires, l’axe Wacken – Port aux pétroles sera surchargé. On ne voit aujourd’hui aucune proposition pour faire face à ses futures, mais prévisibles augmentations des flux de transport. Si on rajoute la liaison Interport et l’absence de projets de transport en commun transversal, on ne peut qu’être inquiet. »
Et de répéter le leitmotiv de l’ADIR :
« Cela fait 20 ans que nous demandons à avoir une vision globale sur le quartier. Il faut d’abord penser les axes et ensuite seulement mettre les équipements et non l’inverse, comme on le fait actuellement à la Robertsau. »
Une inquiétude également relayée par Robert Grossmann au conseil municipal de Strasbourg du 18 juin 2012 :
Aller plus loin
Sur le site de l’Adir : Accès à l’Ecole Européenne
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