« Notre école s’effondre, et c’est nous, étudiants et apprentis, qui sommes à l’intérieur. » Les mots sont ceux d’une étudiante de l’École Supérieure Européenne de l’Intervention Sociale (ESEIS), tirés d’une lettre ouverte qui s’est diffusée fin janvier parmi les élèves. Rue89 Strasbourg s’est entretenu avec 10 étudiants de l’ESEIS, dont 3 délégués. Ils veulent alerter sur les nombreux « dysfonctionnements graves » de leur école, « qui mettent en péril la formation ». Un groupe Facebook intitulé Étudiant.e.s du travail social en colère – Strasbourg a été créé le 23 janvier, avec comme objet la mobilisation pour améliorer leurs conditions d’études. Il comptait 402 abonnés le 1er février.
L’ESEIS a un budget annuel de 6,5 millions d’euros, dont 2,2 millions provenant de la Région Grand Est et le reste par les formations continues. L’école propose une trentaine de formations initiales et continues. Ce sont les trois formations initiales gradées – Éducateur spécialisé, Éducateur technique spécialisé et Assistant de service social – qui concentrent les tensions. Suivies par 300 étudiants, elles se font sur 3 ans et aboutissent à un diplôme d’État.
Des heures de formation perdues
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