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Le site du quotidien économique Les Échos publie un dossier sur le modèle économique des écoles de commerce françaises, après s’être procuré un rapport de l’Institut Montaigne. Un des articles met en avant la situation de l’école de management de Strasbourg (EM Strasbourg), rattachée à l’Université de Strasbourg.
Davantage que de grandes fusions d’établissements répartis sur plusieurs villes, le think tank préconise les rapprochements avec les universités, comme à Strasbourg, la collecte auprès de donateurs ou de se tourner vers la formation professionnelle, un marché de 32 milliards d’euros en 2011. L’Institut Montaigne est connu pour avoir des recommandations classées comme libérales.
Un modèle totalement public
Un des atouts du modèle strasbourgeois, totalement public, sont les frais de scolarité « inférieurs », qui sont tout de même de 7 500 euros par an, quand d’autres établissements réclament 12 000 euros annuels. Grâce à ses fonds propres, l’EM a pu financer les seules créations de postes accordées à l’Université de Strasbourg en 2014.
Avec actuellement 3 000 étudiants dans ses rangs, on apprend que l’objectif est d’atteindre les 4 000 en trois ans, sans aller au-delà, car cela supposerait probablement un déménagement et donc de nouveaux coûts.
Renoncer aux classements
La directrice, Isabelle Barth indique par ailleurs « renoncer à être dans le top 10 » des classements des écoles de commerce et ses critères. Elle est en effet passée de la 18ème à la 25ème place du palmarès du Figaro entre 2013 et 2014.
Aller plus loin
Sur Challenges.fr : « Il n’y a pas la place en France pour 30 grandes écoles de commerce »
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