Les articles des 6 et 7 septembre 2021 que Rue89 Strasbourg a consacrés au cinéma l’Odyssée appellent de notre part les réponses suivantes.
Sous couvert d’évoquer trente ans d’activité du cinéma municipal de Strasbourg, ces articles ont adopté la forme, les codes et les méthodes des procès à charge. Le but est limpide. Il s’agit d’un dispositif médiatique destiné à décrédibiliser l’équipe actuelle de l’Odyssée au moment où la nouvelle équipe municipale s’apprête à renouveler la délégation de service public qui régit ce cinéma, et donc de favoriser implicitement les candidats concurrents de
l’Odyssée. Un calendrier qui ne trompe personne.
À cette fin, tout était bon à ramasser : des accusations anonymes ; des insinuations ; des contentieux réchauffés (des affaires survenues il y dix ans resurgissent ici, recyclées par opportunité). La photo participe à la mise en condition du lecteur, qui est invité à hurler avec les loups contre l’Odyssée : une photo signée MdC donne à voir le hall d’entrée du cinéma avec une légende qui annonce « des lieux vides la plupart du temps ». Effectivement, on ne voit que des chaises vides. Mais si l’on regarde le décor de près, on voit à l’arrière-plan les portes fermées du bar ; on est hors des
heures d’ouverture. Dès lors il n’est pas étonnant que les chaises soient vides. Nous le confirmons solennellement : quand les portes sont fermées, il n’y a personne.
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