L’association Sahaja Yoga entend répondre aux propos tenus au sein de l’article numérique rédigé par Guillaume Krempp, intitulé « Yoga et dérive sectaire : comment la Ville de Strasbourg s’est laissé berner l’été dernier. »
Sur le titre de l’article
Le titre de l‘article, laisse croire, à travers l’usage des termes « s’est laissé berner », que notre association aurait cherché à tromper la municipalité de Strasbourg. Bien évidemment, il n’en est rien et l’usage de ce terme met en cause notre probité non seulement auprès de la Ville de Strasbourg mais également auprès des très nombreuses municipalités qui nous font confiance en France et partout dans le monde.
En effet, nous ne nous cachons pas et nos activités sont ouvertes à tous : la gratuité n’est pas une ruse, elle est la base de notre fonctionnement et le bénévolat en est le moyen.
L’association n’a pas non plus « bénéficié de la crédulité de la municipalité », elle a été contactée et choisie sur la base d’un contenu pédagogique de qualité destiné aux personnes souhaitant s’initier au yoga et à la méditation. Il n’y a là aucune manipulation, cette activité et son caractère bénévole étant inscrits dans les statuts de l’association, consultables par tous.
Notre association conteste donc vivement la pertinence des propos tenus à son égard.
Sur l’alerte donnée par « Sophie » et l’absence de réponse de la Mairie
Nous ne pouvons que regretter la démarche de « Sophie », qui après avoir trouvé sur internet des informations non vérifiées à notre sujet, a préféré en faire part anonymement à la municipalité plutôt que de nous interroger préalablement sur leur pertinence.
Ainsi, sur la base de ces informations, l’auteur de l’article indique que notre association est « considérée comme une secte par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires et ce « depuis 1995. »
Or, si nous avons bien figuré dans une liste établie par la Miviludes dans un ancien rapport de 1995, il convient de rappeler que cette liste a été désavouée par une circulaire ministérielle du 27 mai 2005.
Par ailleurs, dans un jugement (n°9910461/3) du 8 décembre 2004, le tribunal administratif de Paris a considéré que les activités de notre association ne pouvaient être regardées « comme pouvant porter atteinte à l’ordre public. »
Enfin, notre association n’a jamais été poursuivie ni condamnée pour des atteintes portées aux biens ou aux personnes.
Son mode de fonctionnement est ainsi bien éloigné de celui d’une « secte ». La Mairie de Strasbourg ne s’y est pas trompée.
Sur les enfants envoyés à l’étranger et les propos de la fondatrice au sujet des enfants
L’auteur de l’article affirme : « Chez Sahaja Yoga les enfants n’appartiennent pas aux parents mais à la Mère Divine. Les parents sont encouragés à se séparer d’eux dès le plus jeune âge en les envoyant dans des ashrams et des écoles à l’étranger. »
Or, les associations Sahaja Yoga, en France et à l’international, n’interviennent jamais dans le choix des parents sur l’établissement scolaire de leurs enfants.
Tels sont les rectifications factuelles que l‘association souhaitait apporter à cet article, dans le cadre de son droit de réponse, et ce afin de permettre aux lecteurs de se forger un avis sur une base plus nuancée.
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