Sur les 250 personnes présentes en milieu de journée le long du Rhin à Fessenheim, on ne comptait qu’une cinquantaine de Français. Parmi eux, des militants d’Europe écologie – Les Verts et du Parti de gauche venus de Strasbourg, mais également quelques élus, Eric Schultz, conseiller municipal strasbourgeois, Jacques Muller, maire de Wattwiller et ancien sénateur EELV ou Alison Ober, porte-parole régionale du parti écologiste.
Et un constat s’est imposé : les belles heures de la mobilisation contre cette doyenne du parc nucléaire français appartiennent au passé. Et pour cause, l’annonce par François Hollande d’une fermeture du site pour « fin 2016 » semble avoir été intégrée par une majorité d’opposants au maintien en activité des deux réacteurs.
Alors, pour les irréductibles présents aujourd’hui qui veulent voir le site fermer dès 2013, reste une position de vigilance, nécessaire selon eux, alors que le délégué interministériel chargé de la fermeture de la centrale, Francis Rol-Tanguy, n’a pas pu y accéder lors de son premier déplacement en Alsace le 17 décembre. Et une crainte : « fin 2016 », c’est presque 2017, et 2017, ce sont de nouvelles élections présidentielles en France…
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