Regarder les politiques publiques sous l’angle du genre, cela fait des années que l’Autriche, l’Australie ou encore l’Islande s’y sont attelées. La France rechigne. Elle se dirige pourtant vers un nouveau cas d’école si le ministre de l’Éducation nationale va au bout de son chantier de revalorisation du salaire des enseignantes et des enseignants.
Car les chiffres sont sans appel dans une profession pourtant largement féminisée : les femmes profs perçoivent en moyenne un salaire net inférieur de 14 % à celui des hommes. Ici interviennent les raisons habituelles et connues de l’ensemble de la fonction publique comme du secteur privé. Les enseignantes sont plus nombreuses à temps partiel, elles avancent moins vite dans leur carrière et ont un accès moindre aux corps les plus rémunérateurs, l’agrégation par exemple. Ce qui plombe de facto leur « traitement » (le salaire de base dans la fonction publique, fixé par indice).

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