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Le journal Le Parisien révèle l’existence d’un programme au tribunal de grande instance de Mulhouse visant à renforcer le suivi des personnes poursuivies pour des actions en lien avec l’Islam radical. Cette première en France est testée dès ce mois de septembre.
Le mécanisme se mettra en place à la demande du juge lorsqu’un délit ou crime est associé à des agissements suspects, c’est-à-dire apologie du terrorisme, provocation publique à la haine ou diffamation, abus de faiblesse, soustraction de mineur, non-représentation d’enfant. Avant ou après le procès, une équipe pluridisciplinaire de psychologues, éducateurs spécialisés, travailleurs sociaux, qui assureront la prise en charge du « stagiaire », pendant environ deux à trois mois. L’objectif est d’éviter toute dérive radicale par la suite.
Les actes de terrorisme ne rentrent pas en compte, car seul le parquet de Paris traite ces cas. Entre avril et mai 2015, 157 personnes suspectes ont été signalées en Alsace. Si le dispositif est concluant, il sera étendu au reste de la France.
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