« Depuis une quinzaine d’années, globalement, les clubs de Ligue 1 sont déficitaires. Le Racing club de Strasbourg est complètement dans cette logique. » Directeur de recherches en économie au CNRS, Luc Arrondel travaille sur le secteur du football. Selon lui, les clubs français sont condamnés à avoir de grosses difficultés pour progresser :
« Les droits de diffusion des télévisions et les revenus commerciaux ne comblent pas le coût des salaires des joueurs. Avant son rachat par BlueCo, le Racing était contraint d’avoir un bilan positif lors du mercato en vendant les meilleurs joueurs pour éviter la faillite. »
Rue89 Strasbourg a épluché les comptes du Racing club de Strasbourg Alsace (RCSA) publiés par la DNCG, l’autorité de contrôle chargée de surveiller les finances des clubs français. Les résultats disponibles les plus récents datent de la saison 2022-2023, juste avant la vente du club au consortium BlueCo. Cette saison là, le RCSA avait gagné 18 millions d’euros de droits audiovisuels, 15 millions pour le sponsoring, 8 millions de recettes lors des matchs, et 20 millions d’autres revenus commerciaux, comme la vente de maillots par exemple, soit 62 millions d’euros de produits au total.
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