L’équivalent de cent piscines olympiques remplies de déchets. Soit 345 000 m3 d’ordures. Voilà ce que les usines d’embouteillage appartenant aujourd’hui à Nestlé ont enterré, souvent en toute illégalité, dans les souterrains vosgiens au fil des décennies, à en croire les chiffres avancés par la préfecture des Vosges.
Des restes encombrants de la success story du plastique, démarrée en grande pompe en 1968. Cette année-là, Vittel surprend la France en lançant la première bouteille d’eau en PVC, et non plus en verre. Un an plus tard, Nestlé entre à hauteur de 30 % dans le capital de la Société des eaux minérales de Vittel (SEV).
Cinquante ans plus tard, le PET, plus léger, a remplacé le PVC sur les lignes de production, et la multinationale de l’agroalimentaire Nestlé a pris le contrôle de la SEV. Héritant au passage des rebuts du passé.
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