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Deaf Rock promet une année 2017 bien rock’n’roll !

Les gens de Deaf Rock records ont investi La PopArtiserie mercredi soir pour présenter leur saison 2017. Nouvelle équipe, nouveau logo, nombreux projets : revivons cette soirée célébrée en musique avec 1984 et Dirty Deep.

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Dirty Deep

À la PopArt mercredi soir, on avait tous une bière à la main. Journalistes et blogueurs, à traîner et papoter, au calme, dans une ambiance cool et festive.

C’est Camille, chargée de la com’ de Deaf Rock qui nous accueillait. Elle fait partie de la nouvelle équipe au même titre que Claire. C’est aussi ça l’année 2017 : une équipe qui s’agrandit pour renforcer la communication du label.

Deaf Rock s’est d’ailleurs offert un joli petit ravalement de façade avec un nouveau logo tout beau, créé par l’école de communication strasbourgeoise ISCOM sans oublier un site internet entièrement revu et corrigé, encore en préparation à l’heure où je te parle.

Eux-mêmes évoquent d’ailleurs un « nouveau tournant » pour qualifier l’année 2017. Et pour cause les Deaf Rock proposent désormais un programme de formation dans leur studio. Ils se sont également associés à l’agence Candide pour sortir un livre-disque pour enfant, prévu en mai 2017, dont Rue89 Strasbourg vous a déjà parlé. Plein de projets très divers, mais tous bien pensés et bien menés.

Arrivé là, t’as peut-être envie que je te parle de musique, non ? D’autant que des nouveautés, il y en a pas mal !

Dirty Deep
Dirty Deep (Photo Lulu / Rue89 Strasbourg)

Mes chouchous : Last Train et Dirty Deep !

Alors je te cite comme ça, vite fait, une nouvelle régie au studio Deaf Rock et l’ouverture d’une antenne berlinoise pour le label strasbourgeois, et ça en jette, parce que Berlin c’est trop génial, j’ai tellement d’amour pour cette ville.

Et je m’attarde un peu sur les groupes ! Il se trouve que les Last Train, petits jeunes bourrés de talent qui connaissent un succès incroyable, travaillent avec Deaf Rock, et nos chouchous vont sortir un album en avril qui promet d’être rock’n’roll, puissant et décadant !

Autre nouvelle orgasmique de la soirée, et je pèse mes mots, c’est l’album des Dirty Deep, What’s Flowing’ In My Veins, qui est réédité en avril chez Deaf Rock après une première production par Hell Prod. Le trio de blues a rejoint la famille Deaf Rock en novembre 2016 et ces petites boules d’énergie musicales avaient déjà sorti un vinyle pour Noël avec James Leg, rien que ça, Written in coffee grounds.

Parmi les autres artistes du label, on pourra citer les luxembourgeois de Mutiny On The Bounty, des rois du math rock qui nous réservent eux aussi un album pour l’automne, tandis que les groupes Alpes, rock indé, et nos petits strasbourgeois de Colt Silvers, pop-electro, continuent de se balader sur les routes.

1984
1984 (photo Lulu / Rue89 Strasbourg)

« Est-ce que quelqu’un sait quand commence le concert ? »

« Est-ce que quelqu’un sait quand commence le concert ? » Ça, c’était moi, blogueuse impatiente et bornée, qui n’avait qu’une envie en tête : voir les Dirty Deep jouer. Bah oui ! Une soirée organisée par un label, ça ne se fait pas sans au moins un concert, surtout quand on possède de tels talents dans son écurie !

Mais d’abord, c’était les 1984 qui sont montés sur scène pour jouer en exclu totale quelques morceaux de leur nouveau album encore en préparation. Grâce à la petite plaquette qui nous a été distribuée à l’entrée, j’ai appris que 1984 revenait après trois ans d’absence et que c’est, je cite, un « power-trio british » de « post-punk-rock ». Lève la main si toi non plus tu sais pas ce que c’est. #malaise #zeroculturemusicale

J’étais vaguement sceptique donc. Mais ça n’a duré qu’une demi-seconde. À peine le chanteur a entonné la première phrase que ça y est, j’étais amoureuse. 1984, c’était une belle claque, un rock puissant, brut, mais aussi dansant, très bien mené. Et puis cette voix de dingue, chargée d’émotions, une voix mélancolique et séduisante, qui te fait ressentir plein de trucs, un tourbillon de sentiments, ça te prend aux tripes.

On s’est tous mis à se dandiner, on était bien. Mais c’était un petit concert seulement, qui a trop vite pris fin, je n’ai pas vu le temps passer, comme à chaque fois à la PopArtiserie. J’étais toute dépitée en allant fumer ma clope. Leur prochain album sort à l’automne. Et l’automne, c’est loin…

Heureusement les Dirty Deep ont bien vite enchaîné et là, pas de surprises, ils ont assuré. C’était blues, c’était dirty, c’était déjanté, joyeux, cool et choupi. Ils nous ont fait Goin’ Down South mais aussi quelques petites nouvelles chansons comme une reprise bien pétante de John The Revelator.

Une bien belle soirée, je reparlerai de ce label par ici…


#concerts

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