Pourquoi est-ce que je vous parle de cela aujourd’hui et plus particulièrement dans ce blog ? Tout simplement parce que, même s’il ne s’agit pas complètement d’art contemporain, il est question de cultures actuelles, de découvertes et d’un focus sur la vie artistique Strasbourgeoise que l’on peut peut-être être amené à voir différemment. L’équipe de « Culture T » composée du présentateur Jean-Philippe Lefèvre et de deux cameramans Stéphane Bodène et Nicolas Béhar ont posé leur matériel à Strasbourg les 10 et 11 janvier.
Ils ont commencé par faire un tour au Musée d’Art moderne et contemporain où ils ont tourné les plateaux de l’émission à venir. Par plateaux, entendez les annonces des prochaines rencontres de cette édition strasbourgeoise : j’ai donc pu assister à la conclusion de l’émission, au lancement de la rencontre avec Rensone ou encore avec Cyril Bonin. Le son est vérifié, les bruits parasites étudiés, les cadrages pensés, des marquages au sol faits rapidement afin que le présentateur soit bien dans l’image et pas à côté. Et, pendant ce temps-là, Jean-Philippe Lefèvre prépare ses interventions, à voix haute, propose un cheminement, un rythme, une amorce au sujet à annoncer.
Avant mon arrivée, ils ont fait des repérages et les espaces où ils avaient prévu de filmer avaient été choisis : ils ont ainsi opté pour une œuvre de l’un des pionniers de l’art vidéo, l’emblématique Nam Jun Paik (Mac Ever’s, installation vidéo, 1989-1991) ou encore devant la peinture Negrette d’Ed Paschke (1988), dans l’installation Vie quotidienne du Groupe Untel (1977) et aussi à côté d’une installation étonnante représentant un chien écoutant la voix de son maître de Damien Deroubaix.
Pour ceux qui connaissaient « Un monde de bulles », le format est sensiblement le même. On retrouve dans « Culture T » le ton énergique, décomplexé mais malgré tout incisif de Jean-Philippe Lefèvre. En partant à travers le territoire français l’équipe de l’émission nous propose de découvrir de façon vive et intelligente des artistes issus d’univers différents ainsi que certains lieux.
À Strasbourg, après le tournage des plateaux au Mamcs, l’équipe est allée dans l’atelier de Cyril Bonin (dessinateur de Fog, auteur-dessinateur entre autres de La Chambre obscure ou encore de L’Homme qui n’existait pas et a un projet en préparation : parution en septembre prochain), ils sont ensuite allés assister à une répétition du groupe de rock alternatif Yeallow (Charlie Ouate vous en avait déjà parlé ici) puis ils ont fait un arrêt à la plaine des bouchers pour interviewer le graffeur Rensone (entre autre d’une de ses collaborations avec Missy).
Pierre Hermé, quant à lui, a joué à domicile est est resté à Paris ce qui ne l’a pas empêché de parler de tartes aux quetsches saupoudrées de sucre cannelle ou des kougelhopfs cuisinés par sa famille de boulangers, miam… Mais je ne vous en dis pas plus, l’émission tournée à Strasbourg sera diffusée à partir du vendredi 22 février sur Public Sénat, une occasion de (re)découvrir certains de nos artistes locaux et vivement la prochaine fois pour voir ce qu’ils nous montreront d’autre !
Y aller
Rendez-vous vendredi 22 février à 23h, samedi 23 février à 8h30 et 00h30, dimanche 24 février à 20h30 sur Public Sénat puis en VOD gratuite sur le site de Puclic Sénat
Chargement des commentaires…